Net Project

 

Avertissement : les scènes de violence gratuite qui vont suivrent ne visent aucune personne, aucune institution, aucun mouvement en particulier, et l’auteur ne veut distiller aucun message. C’est tout à fait gratuit, con et ça défoule.

Ah oui, éloignez les enfants des écrans pour les éclaboussures.

 

 

LES FILMS Q.I., et SIGMA PROD

Présentent :

 

Net Project

 

 

            John James est un commando, un vrai. Ex-Delta Force, Ex-Reco Marine, Ex-Navy Seals, Ex-SAS (oui, sa mère sa mère anglaise l’à un peu pistonnée sur le coup…), Ex-GIGN (là c’est son vieil oncle Henri qui avait rencontré une charmante brunette sur les plages de Normandie, après un débarquement un peu mouvementée. En fait, c’est surtout la faute du berger allemand qui passait par là… mais je m’égare), Ex-Rainbow (le 6, pas les cibles), c’est trop un mec Ex-traordinaire. C’est pourquoi quand la chose arriva, il réagit avec son efficacité habituelle.

            C’était un matin du mois de mars, et J.J. s’ennuyait. Il avait déjà quadrillé son pâté de maison à la recherche de quelques terroristes égarés, mais il n’avait réussi qu’à faire tomber de peur une grand-mère qu’il avait pris pour un travesti psychopathe névrosé. D’ailleur elle ne s’était pas relevé. Ainsi donc, pour tromper son ennui, il décida de s’abonner à Internet. Avec ça, fini les jours morose : il comptait ainsi accéder au site du FBI, comme ça il pourrait toujours trouver les 10 criminels les plus recherchés entre 2 sauvetages du monde, et avec un peu de chance ils mettront une photo de lui sur le site, peut-être même celle du Nicaragua, avec l’usine qui flambe derrière… Tout à ses pensées, JJ remplissait le formulaire Wanadoooooo. Il le mit dans une enveloppe, y colla un timbre (Journée mondiale de la Paix), et posta le tout.

            Il attendit bien deux jours avant de craquer. Quelque chose n’allait pas. Il le savait maintenant, il l’avait toujours su d’ailleurs, depuis le coup de la petite vieille qui avait fait semblant de s’évanouir. Elle était bonne actrice (d’ailleurs, elle n’avait toujours pas bougée depuis lors, la bougresse !), mais JJ avait déjà vu mieux : Au Viêt-Nam,  un faux manchot qui cachait sans doute une mitrailleuse dans sa manche balante. En fait, il n’avait pas vraiment eu le temps de vérifier, un gang d’assasins l’ayant attaqué il avait dû répliquer, mais le manchot fut le premier à morfler. Comme à Mexico City, avec les trafiquants de drogue. Là encore, ils avaient loués les services d’une vieille dame pour leur servir de bouclier humain. Irrité par cette infamie, il avait là à nouveau dû sévir.

            Un complot s’ourdissait donc contre lui ! Et le retard de son courrier n’y était pas étranger. L’ennemi devait avoir un agent à la Poste ! Il décrocha donc ses armes (3 étagères quand même) pour se diriger vers le bureau le plus proche.

           

            Arrivé devant le bâtiment en question, il organisa sa surveillance. Lunette de soleil, chapeau de paille, T-Shirt « I LOVE MICROSOFT », short à fleurs, journal ouvert, il se posta devant l’établissement en attendant son ouverture. A part la pluie, rien ne se passa. Quand soudain il entendit un bruit de roulette. Discrètement, JJ sortit son MP5 (il mit dix minutes à débordeliser les sangles de ses armes, mais réussit à rester discret).  Caché derrière un lampadaire, il vit une grand-mère tirer derrière elle un chariot. Elle avait donc abandonné son petit jeu pour révéler son vrai visage ! D’ailleurs, elle avait grossi, et modifié ses traits, mais JJ ne s’arrêta pas une si basse manipulation.

            En homme d’action, il décida d’agir. Bondissant de son lampadaire, il braqua la vieille, écartant le chariot d’un coup sec du pied. C’est alors que tout s’emballa : un Postier sortit du bureau et se mit à crier : « Maiiiiiis Euuuuh, Arrrêtteeezzzz !!! », tout en le menaçant d’une enveloppe. Assommant l’ancêtre d’un coup en plein visage, JJ se tourna vers le postier dans le même mouvement, et lui vida un chargeur dans le torse. Des enveloppes rouges en jaillir, mais à la réflexion cela devait être dû au sac éventré que l’agent camouflé portait. Ensuite, ce fut une camionnette de France Télécom qui s’arrêtait dans un crissement de pneus !

            «- Les salauds, j’aurais dû m’en douter ! » pensa John en sautant par-dessus une quatrelle jaune tout en rechargant son arme. Après mure réflexion, il utilisa en fait le lance-roquette qu’il gardait toujours dans sa chaussette pour faire exploser le camion bleu. Mais les agent ennemis s’étaient déjà dispersait. Ils pouvaient les entendre communiquer dans leur code secret :

             -Il est fou il à niqué le camion !

             -Merde, encore un dingue frustré d’Internet ! »

            Tout en éliminant les hommes en bleu de quelques grenades bien placées, JJ laissait son cerveau examiner lequel de ces ennemis pouvait bien être à l’origine d’une attaque si sournoise. Il avait bien deux centaines de possibilité, à commencer par des organisations terroristes décimées par ses attaques : le GIA, le FLN, RTL, Familles de France… Un ou deux membres avait dû survivre pour commanditer l’attaque… à moins même que tous les survivants ne se soient rassemblés !

             Tout à ses réflexions, JJ identifia les véhicule bleus qui arrivaient au loin. Ses ennemis tombaient tous le masque, ne cachant plus leurs armes et leur équipement : casques, boucliers, kevlar d’un bleu uniforme. Ah, les fourbes ! s’indigna JJ en lisant l’insigne de leurs écussons d ‘épaule à 20 mètres de distance : ils ont tout piqués aux Gendarmes !

            JJ s’obligea donc à viser les têtes afin de ne pas salir le matériel volé. Il utilisa donc son Dragunov, récupéré dans les hautes plaines du Kaukase, pour éliminer les chauffeurs. Les deux camions allèrent s’encastrer dans la vitrine d’un magasin où des dizaines de poste représentaient simultanément « Qui veut gagner des millions ». Foucault s’enflamma en même temps que l’immeuble.

 

 

            Soudain, une tornade se leva au-dessus de la tête de JJ, mais celui-ci savait ce que cela signifiait: V-22 Osprey. JJ se précipita vers le bureau de poste au moment même où les Marines en combinaison noire et blanche ouvraient le feu. D’un bond, JJ détruisit la vitre du batiment une fraction de seconde avant de retomber de l’autre côté. Il fit un roulé-boulé qui lui permit de se stabiliser aussitôt et d’allumer les deux silhouettes qui descendaient déjà de l’appareil accrochés à des filins. Ceci fait, il vida son M-16 sur les pales, sans grand espoir néammoins de faire de gros dégâts. Pourtant, le moteur droit explosa, et l’appareil partit en vrille, s’écrasant contre un panneau publicitaire Funne Radio. Entendant un bruit mécanique, JJ se releva. Dans la rue, un homme seul, portant lunettes de soleil et blouson de cuir, avançait lentement en tirant des deux armes qu’il portait à bout de bras: des espèces de double-M-60 qui crachait des lasers bleus. « Ah, les rats ! » hurla JJ, « ils osent employer un Terminator contre moi ! ». Déterminés à ridiculiser ses adversaires, JJ dégaina son couteau de survie (forgé par un moine Japonais, dans la basse île d’Hokkaïdo (en fait basse, j’en sais rien m’enfin…)) et se précipita à la rencontre de la machine. Celle-ci continuait à tirer, ne faisant aucun effort pour viser, tel le chasseur supérieur (le moyen n’attend même pas d’avoir redresser son fusil), faisant griller pratiquement toutes les affiches annonçant le concert d’Alizée.

            JJ allait atteindre le Terminator quand il entendit un sifflement caractéristique au-dessus de lui : deux ombres noires se mirent à grossir sur le sol. Il abandonna aussitôt son plan de bouffer les circuits imprimés du Schwarzy chromée, pour courir le plus loin possible. Il sentit le souffle de l’explosion le soulever, mais avec l’aide d’un réverbère il se projeta sur une terrasse au 9e étage d’un immeuble. De son nouveau poste d’observation, il pût voir les Tie-Bomber filer vers l’espace pour rejoindre leur vaisseau-mère. Sortant son lance-obus atomique, il suivit les deux vaisseaux sombres, le niveau de zoom X2 milliard lui permettant de trouver ce qu’il cherchait : un SuperStar Destroyer, rien que ça !

           

(Alors là, me demandez pas pourquoi un navire qui emporte près d’un milliard de membres d’équipage n’envoie que deux bombardiers monoplaces pour griller le héros, parce que j’en sais rien. Disons qu’il y a eu une épidémie de rougeole, que Lara Fabian est passé sur la radio du bord, que Carlos à animer le cour d’aérobic… Enfin, des catastrophes naturelles, quoi !)

 

            Donc, JJ visa l’immense vaisseau et pressa la petite détente rose, qui produisit un petit « prout ». Une espèce de balle de tennis fut projeté de l’appareil, tel une crotte de nez négligemment jetée à terre (j’aime les comparaisons parlantes). En plein vol, la balle s’allongea pour atteindre une dizaine de mètres de hauteur. Ensuite le réacteur nucléaire s’alluma et le projectile fila vers sa cible, carbonisant au passage le bâtiment qui abritait le studio des Télétubbies. Ces derniers eurent juste le temps de se prendre une dernière fois la tête dans les mains avant de fondre tels des statues de neige en été. Puis, il y eut une énorme explosion, et les restes d’un SuperStar Destroyer, chauffés à blanc par leurs entrées dans l’atmosphère, vinrent pesamment s’abattre sur un immeuble TF1.

           

JJ se redressa alors, goûtant le calme revenu dans la cité. Tandis que la fumée se dispersée, il regagna son domocile. Une journée bien remplie : il avait dû éliminer ses derniers ennemis sur cette terre. Il n’aurait plus qu’à goûter à une retraite paisible et bucolique, à côté d’un champ de mine par exemple… Et puis s’il s’ennuyait il y aurait toujours de quoi s’amuser sur Mars.

C’est alors qu’un vieux bonhomme avec une casquette marron s’approcha. Il regarda tout autour de lui et puis lui demanda :

« Excusez-moi, jeune homme, mais qu’est-ce qui se paaaaaassse ? »

JJ lui fit face.

 

Comme cet homme avait l’air étrange… 

 

THE FIN

 

Sigma08