Rémi
à Zombieland : Part II Rappel de l’épisode précédent : Rémi se réveille à Zombieland, trouve des gens bizarres perdus comme lui et s’allie à eux pour se défendre des zombies qui les attaquent. Et là vous me direz : Alors à quoi ça sert d’en avoir fait toute une page ? Et là je répondrait : Va chier.(Ou « allez chier » si vous êtes plusieurs à lire.) Rémi se sentit soudain soulevé de terre. C’était Thierry et ses compagnons qui le soulevait de la fosse à purin dans laquelle il était tombé. « -Comme c’est bizarre, intervint le gars à lunettes, je suis pourtant sûr que cette fosse n’était pas là avant que tu tombes dedans. Décidément, cet endroit renferme bien des mystères ! -Ouais, bin l’origine de l’odeur c’est pas un mystère ! fit Thierry en désignant Rémi. On ferait mieux de le laisser aux zombies, sinon il va nous faire repérer. -En parlant des zombies… les voilà ! » En effet, la clameur bovine se rapprochait. Prenant soin d’éviter la fosse, la fine équipe se mit à détaller. Il s’abritèrent dans un restaurant désert et montèrent à l’étage pour surveiller la progression des zombies. Pour l’instant, ils tournaient sur eux-mêmes en se cognant. Affamé, un gars vira un cadavre de sa chaise pour s’y installer et se fit un devoir de finir le repas du malheureux. « -Attention, s’écria Thierry, c’est peut-être ça qui l’a fait crever ! -Mais non ! » fit le gars, juste avant de tomber par terre et de se mettre à baver abondamment. En deux minutes il arrêta. Les quatres compagnons fixèrent en silence l’assiette : l’hamburger avait pourtant une apparence anodine. Le gars à lunettes se dévoua pour le renifler. Impassible, il le reposa et se dirigea lentement vers la fenêtre. Là, il gerba. Après s’être essuyé sur sa chemise, il se tourna vers ses camarades : « - Sa mort est tout à fait normal, cette bouffe date d’au moins un mois. -Bah on est pas dans la merde ! fit Rémi. Si même la bouffe est malsaine, j’vois pas comment on peut espérer survivre ! -La réussite réside dans la cohésion du groupe, répondit le gars à lunettes, car « unis plus forts nous serons » comme l’à dit un nain de jardin tout vert dont j’ai oublié le nom. Je sais que c’est un peu tard, mais profitons de ce moment de répits pour faire les présentations : moi c’est Gérard. Tu connais déjà Thierry, et voici Raoul et Julien. Raoul c’est le gros, Julien le petit. -Ok, fit Rémi. Maintenant qu’on vas pouvoir utiliser des noms, qu’est-ce qu’on fait ? -Tout d’abord, répondit Gérard, j’aimerais confirmer une théorie. Vous rappelez-vous tous ce que vous faisiez juste avant d’atterrir ici ? -Bah, euh, je dormais moi ! » fit Raoul. Julien lui donna une baffe : « Avant, connard ! » « Ah, euh, je me suis lavé les dents, j’ai été aux chiottes… » Après un coup de tête, il commença à réfléchir : « Ben j’ai aussi joué à ma Playstationne… » Le regard de Gérard s’illumina : « -A quel jeu, à quel jeu ? -Ben, à plusieurs… Le truc avec la grosse allumeuse qu’à un cul d’enfer… Lara Soft, ou quelque chose comme ça. Puis aussi Les Schtroumpfs… -Moi, j’ai joué à Dino Crisis, et puis Resident Evil 2. intervint Rémi -Moi aussi, firent Julien et Thierry. -C’est quoi, un clone de Sim City* ? » demanda Raoul. Les trois autres se regardèrent. Ils piétinèrent Raoul. Puis Gérard s’écria : « -C’est donc ça ! Nous avons tous, enfin presque tous joués à ce jeu, et quelque chose nous à transporté à l’intérieur ! -Mais, c’est génial, fit Thierry, y a que des bonnasses dans ce jeu ! » A ce moment, une porte s’ouvrit à la volée. Une fille avec un mini-short noir et une chemise violette en sortit, hurlant et tirant comme une folle derrière elle sans s’arrêter. Elle sauta par la fenêtre, pour tomber au milieu d’une foule de 5 zombies qui se mirent à la dévorer frénétiquement. « -Comme je disais, fit Thierry, c’est horrible ! Qu’allons-nous faire ? -On pourrait jouer à Lara Soft ! » Après avoir corrigé Raoul à coup de crosses, le groupe s’interrogea intérieurement. Ce fut Gérard qui trouva la solution : « -J’ai trouvé la solution ! -Et c’est quoi ? -C’est tout simple : il faut trouver le boss ! -Qui ? interrogea Rémi. -KEEETTTTEEEEE !!! hurla Raoul » Après l’avoir jeté par la fenêtre, Gérard repris son idée : « -Le boss de fin de niveau, c’est lui l’objectif du jeu ! Si on « finit » le jeu, alors peut-être gagnerons-nous notre liberté et nous retournerons d’où nous venons ! -C’est pas con, admit Julien, mais il faudrait le trouver ! -Peut-être qu’avec un tapette à souris géante et un gros morceau de fromage… » La voix de Raoul était assourdie, venant de l’extérieur. Julien avisa une grenade qui traînait sur la table, il la dégoupilla et la lança par la fenêtre. Une fois que le bruit et le tremblement consécutif à l’explosion cessèrent, ils reprirent : « -Je crois c’est dans un labo souterrain ou un truc dans le genre…Doit pas y en avoir des tas dans le coin ! -Oui, fit Gérard, on devrait pouvoir le trouver grâce à ses dispositifs de sécurité. Faudrait chercher un poste de garde avec des caméras, des trucs dans le genre. Plus vite nous aurons flingué le méchant, plus tôt nous rentrerons chez nous. Allons-y ! » Quand ils prirent leurs armes, une musique militaire sembla surgir de nulle part. Les trois compagnons s’arrêtèrent, intrigués. La musique cessa. Après un haussement d’épaule, Gérard saisi un bazooka accroché à un porte-manteau. La musique reprit. Gérard s’arrêta encore, examinant le plafond à la recherche d’enceintes. Après un moment de réflexion, il dit aux autres : « Vous inquiétez pas ça doit être la bande-son ! » Rassurée, la petite équipe se dirigea vers l’escalier, tandis que les tambours allaient crescendo. Gérard réfléchit tout haut : « Il va sans doute se passer quelque chose dans pas longtemps, pour qu’ils soit si exités ! » Pourtant, quand ils sortirent, il n’y eu que deux cadavres démembrés pour les accueillir. Au petit trot, ils se dirigèrent vers la partie inexplorée de la ville. Alors que la musique devenait assourdissante, Julien cria : « Regardez ! ». Tous tournèrent aussitôt la tête pour suivre son doigt accusateur, mais Rémi trébucha et s’applatit dans un trou. A Suivre… *Attention, faut chercher !
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