JSUIS CREVE Retour de mes problèmes universellement personnels (ou personnellement universels, je ne sais plus trop), avec à laffiche cette fois-ci les voisins. « Mes voisins sont des gros cons : elle, cest un thon, et lui, cest quune ptite bite. » Telle est la phrase fétiche de 90,4% (très précisément) des Français à lencontre de leur voisins (ne me faites pas chier si on ne vous a pas sondé, cest une étude réalisée sur un échantillon représentatif de la population, si si !). Mais pour quelles raisons peut-on être aussi virulent envers ces gens charmants, qui, je le rappelle pour ceux qui ne sauraient pas ce quest un voisin (ou nen aurait jamais eu), sont ceux qui habite pas loin, tout près, voire même à proximité de chez vous. Je ne sais pas pour les autres, mais moi, jai mes propres griefs, que je vais mempresser de vous déverser, là, maintenant, tout de suite. Premièrement, leur attitude. Pas un regard, à peine ils remarquent votre présence dans les couloirs et/ou les escaliers, comme si vous étiez la dernière des merdes. Par contre, quand ils ont besoin de vous, là, ils savent vous trouver : « Excusez-moi vous nauriez pas un tire-bouchon (véridique) ? Vous nauriez pas du sel (non moins véridique) ? Vous pourriez nous aider à monter une machine à laver (alors là cétait le comble, jétais liquéfié : je sais pas si vous pouvez vous imaginer mon escalier, mais cest un truc large comme une personne, hyper abrupt, qui tourne, avec les marches qui craquent, et où la lumière est quasiment absente... Monter une machine à laver, alors quils étaient déjà deux, cest pas le genre de corvées quon demande aux gens ! Finalement, je lai fait en plus, je suis trop bon...) ». Ensuite, ce qui mhorripile chez eux est ce que jappellerai
les animaux de compagnie, cest-à-dire chiens, chats,
perroquets, cafards apprivoisés et enfants. Rien à
dire sur les chats, eux on ne les entends pas, mais cest bien
connu, personne naime les chats et préfère avoir
des chiens, qui , eux, sont le diable personnalisé (enfin
en appartement en tous cas). Pour terminer, parlons de musique. Oui, les voisins, ces gens étranges,
écoutent de la musique, si possible de sorte à couvrir
le bruit dun Boeing 747 au décollage, dun TGV
en pleine vitesse, dun défilé de militaires
au 14 juillet, ou du marmot qui chiale dans son berceau car il est
dedans jusquau cou, bref, pour ceux qui nauraient pas
compris, plein pot les gamelles, à fond les bastos, ou encore
à 10.E99 décibels. Le problème nest pas
forcément quils lécoutent de cette façon
à (au choix) 12H, 15H, 20H, 23H, 2H ou encore 3H30, mais
se situe plutôt dans le fait quils aient vraiment des
goûts de chiotte en musique. Et croyez-moi, on va vraiment
loin dans la daube. Un certains nombre de djeunes écouterons
ce quon appelle chez nous du « rap de merde »,
cest-à-dire des gens qui ne savent pas chanter et préfèrent
« parler » en morse les paroles de leur « chanson
», des gens qui reprennent exactement la musique du dernier
tube du rappeur Y (qui lui même avait fait la même chose
avec un autre rappeur, un peu à la façon dune
fonction récursive pour ceux qui connaissent), et qui «
parlent » un texte de deurm sur la cité, la violence,
et les flics, qui devraient crever et laisser les jeunes voler,
faire des tags sur les TGV, et cramer les bagnoles tranquilles.
Ouaouh cest puissant, ça... Pas de rock, pas de guitare électrique, même pas un petit blues, rien, que dalle, uniquement la mort par entente répétitive de Patrick Bruel et sa voix de chat en rut. Pitié, aidez-moi, sauvez-moi de cet enfer !... Allez, la prochaine fois, je vous parlerai de la drague. A plus ! |