BIGOLOGIE : LE CINÉMA

Ben voilà. On est le samedi 7 juillet. Il est 23h 23min et 17s et au lieu d'aller en boîte comme tout d'jeunz qui se respecte je suis entrain de bronzer à la lumière de mon moniteur. Je viens de sortir d'Amélie Poulain. J'ai le générique de Loft Story en fond. Et je suis en train d'écrire ce que je pense être ma première preuve que je suis aussi con que le reste du monde, sinon plus, en commencent, très justement, une petit étude sur ce thème passionnant qu'est le cinéma.

Parce que je sais pas si vous avez remarquez, mais niveau daube, on est bien, mais alors bien surchargé ses derniers temps. Entre les fesses molles de miss "jolie" lara croft, les "je te kill tout un campus avec un simple poignard mais promis je serais mort à la fin du film" et les récusées trimestriels de Pokémon, il ne fait pas bon pointer son pif à l'UGC du coin. Alors, ça vaut vraiment la peine d'alle voir ça ??? :

1) LE FILM D'ACTION/AVENTURE/GUERRE (Amérique Asie Europe)

Titre type : Distruptor. Ah, ouais, ça sonne pas mal.

Scénario type : Bon, règle numéro un : le plus d'explosions possibles. Règle numéro deux : si le "héros" pourrait coucher avec une fille à forte poitrine, ça serait bien. Règle trois : le(s) méchants(s) doit (doivent) être russe ou/et allemand ou/et asiatiques, un de chaque serait parfait. Quelques règles auxiliaires : le héros perdra une personne qui lui est très proche, ça lui mettra la haine contre le méchant. Le gentil est un pro, il touchera sa cible du premier coup, contrairement aux ennemis qui viderons leur chargeur en vain. Une bombe à désamorcer en urgence et une prise d'otage style femme/fille/chien du héros ou médium seraient de bon goût.

Les détails qui fâchent : en vrac, on peut toujours se cacher dans un tuyaux d'aération, on peut toujours se garer devant le bâtiment où on veut aller, les bombes ont tous de grosses minuteries, etc, etc... Reportez vous à certains sites de vannes pour la liste complète. On est pas à jememarre.com, ici.

Dialogue type : Méchant vs gentil, fin du film. Les µ montre les changements d'angle de caméra.

Gentil : Tu vas mourir, fumier (en vo : mother fucker)! µ
Méchant : (nom du gentil), tu m'aras jamais ! µ
G : Enfoiré (vo : fucker), µ tu as tué ma femme/fille/chien ou médium µ ! Pourquoi ? µ
M : Parce que c'était dans le script µ , et (exemple) perce que je suis un russe communiste µ au chômage qui n'a pas reçu d'alloc µ divorcé qui n'a pas vu ses enfants depuis trois ans µ alcoolique à la vodka µ obligé aller chez l'ennemi µ voler les plans du (toujours exemple) µ nouveau µ the µ sims µ (beark, on voit bien que les russes sont au bout).
G : A la vache, dur... µ Tu sais, si je peux faire quelque chose pour toi. µ (il réfléchit. Temps réel, 3 jours) Ah, oui, mais je doit te tuer.µ
M : Ah, merde, ouais... µ Mais tu ne m'aras jamais. µ
G :(qui à lu le script) Derrière toi, Boris Eltsine ! µµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµ (stop motion)
M se retourne. G lui tire une balle dans la jambe qui lui sera fatale (?!). G part avec femme à gros sein dans grosse voiture sur fond de coucher de soleil.

Possibilité de transposer le concept n'importe où et n'importe quant. Possibilité de deux héros plus, probable qu'il n'en reste qu'un à la fin.

Meilleurs exemples : un film de Jean Claude Van Damme, Steven Seagal, Christophe Lambert ou Bruce Willis (cas particulier).

2) LE FILM D'AUTEUR ( 1m20 [désolé] Roumanie Estonie Pologne)
Titre Type : La Potiche

Scénario type : un homme pauvre drogué se réfugie dans les bras d'une femme suicidaire alcoolique qui se refuse à son amour.

Le détails qui fâchent : Durée du film; trois heures environ. Durée d'un repas, une heure environ. Aussi chiant qu'un ludo éducatif Cryo (c'est dire).

Dialogue type : A vs B, à table. Compter une minute entre chaque réplique où les personnage laperont bruyamment leur soupe. Essayez de lire en faisant vraiment une minute de pause entre chaque ligne.

A : Alors ? (ne pas oublier la minute de pause)
B : Quoi ? (")
A : Tu l'as rencontré aujourd'hui ? (")
B : Oui. (Z'avez faillit oublier la minute !)
A : Et ? (1 minute...)
B : Ca ne te concerne pas.

Fin du film. Ah, ben oui, plus de crédit. Plus de bobine. Plus de soupe aussi. Grandes chances de finir Palme D'or ou Oscar.

Meilleurs exemples : n'importe quel film des pays cités ci-dessus

3) LE FILM D'HORREUR POUR 8 ANS ET + (Amérique uniquement)

Titre type ; Vengeance Sanglante

Scénario type : Tout allais bien pour Thyphaney et ses amis. Ils allait faire une grande fête qui durait tout le week end au lieu de cette grande forêt près de ce vieux manoir tout deux dit hantés (je sais, c'est du cumul). Ils ne se doutaient pas que ce week end allait leur être... mOrTeL ! (Seul l'héroïne survivra histoire de tourner un 2 3 4 5 6 7 8 9 10 etc...).

Les détails qui fâchent : les héroïnes prennent un malin plaisir à se faire assassiner en soutien gorge. Le tueur est increvable jusqu'a la fin du film ou un simple sac de sable sur la tête. Nombre de ces détails furent soulevés dans las films Scary Movie 1 et 2.

Dialogue type : Victime (dans ce cas, Thyphaney) vs tueur, quasi fin du film.

Tueur : Coucou Tifa... Tphie... Tophi... Victime !
Tipha.... machin : Oh MoN DiEu !
Tueur : Nigraloguwanaaa (Transcription de l'espèce de gémissement qu'il pousse à ce moment là). Ca faisait longtemps. (Mettre des violons extra forts en fond merci).
Truc : MaIs PoUrQuOi (sous entendu, pourquoi à tu décimé la quasi intégralité des figurants ?) ? PoUrQuOi ? PoUrQuOgNaAaAa ???? (Suspense insoutenable. Merci les violons.)
Tueur : Tu souvient tu de ce que tu as fait en 1989 ?
L'autre : Miss Poitou Charente. J'ai fini dernière du concours. Ils ont voulu me mettre dans la catégorie transsexuel.
(Au vu de ce fait, titi sera désormais appelé Boudin)
Tueur : Non, avant. Le gars que tu as jeté au bal du lycée.
Boudin : Ah oui le... (réflexion. Après foulage du seul neurone propre qu'elle avait en stock) Non, ne me dit pas que c'est... Non... NoN.... NOOOOOOOOON...
Tueur : Si.
Boudin appuie sur un bouton. Une énorme enclume type cartoon tombe sur la tête du tueur. Quelle coïncidence, juste au moment où les policiers arrivent. Fin.

Meilleurs exemples : Le récent Mortelle Saint Valentin remporte la palme de connerie dans ce genre.

4) LE FILM ROMANTIQUE A DEUX FRANCS (Amérique, Angleterre)

Titre type : Hum... Voyons dans les bandes annonces du mois... Hum, tiens, on va dire "One Night In Love".

Scénario Type : A aime B qui aime C mais qui épousera quant même A à la fin.

Les détails qui fâchent : C'est gnangnan culcul la praline à souhait. Non, sérieux, si vous allez voir ça enchaînez sur Pokémon. Par habitude, il y a toujours au moins une cérémonie de mariage dans ce genre de film.

Dialogue type : A vs B, au traditionnel moment ou B va se marier avec C

A : Alors, t'es sur de vouloir t'engager ?
B : Oui, pourquoi ?
A : Ben euh, tu sait (vite, les scénaristes, trouvez quelque chose)... Euh... (A y'est. Les scénaristes.) Il est gay.
B : Ah, oui, alors pourquoi il a couché avec moi ?
A : (planté, tentant de changer de sujet) Tu as déjà couché avec lui ?
B : Oui, et alors, ça te pose un problème ?
A : beu je nae reze non, mais... euh... C'était mieux qu'avec moi ?
B : Oh, je... Non
Il tombent l'un dans l'autre dans leurs bras et se marient. Bienvenue dans le monde merveilleux de BIGh, la où les daubes sont bouclés en 3s 21/10.

Meilleurs exemples : N'importe quel film de Suzanne Sarandon ou Barbara Straisand.

5) LE DISNEY ANNUEL A BI-ANNUEL (Amérique)

Titre Type : (nom du héros ou de la légende exploitée)

Scénario Type : (légende ou histoire typique de la contrée exploitée + histoire d'amour)

Les détails qui fâchent : Aucun détail de fâche dans le monde merveilleux de Disney (r) (c) (tm) (enlevez ce sale bâtard qui critique notre monde merveilleux).

Dialogue Type : Éjecté pour cause de niaiserie absolue.

Meilleur exemple : Un Disney de ses trois dernières années Toy Story exclu.

Je sais, c'est vite réglé. Pour eux aussi, ça l'est.

PS : Je vous conseille au passage l'excellant Shrek, un anti-Disney tout ce qu'il y a de plus jouissif.. Et n'emmenez pas les gosses, des délires pareils s'apprécient seuls.

6) ANNEXES

Les choses qui vous pourrirons le film, quel qu'il soit :

- Il y aura toujours un géant de vingt mètre de haut plie devant vous. Ne vous déplacez pas... Ce sera pire.
- Dans la salle on trouvera obligatoirement le con avec son portable...
- ...la mère et son gosse qui braille...
- ...la bande de pipelettes qui discutera juste derrière pendant tout le film.

Bon, que ça ne vous empêche quant même pas d'aller voir Amélie Poulain, Shrek ou Scary Movie 2 cet été. Et sans rancune :-) !...

BIGh, redemande du pop-corn...