Merci qui ? Merci Q.I. !

Il y a 2 mois, je découvrais, stupéfait, le zine Q.I. Au début je me suis demandé pourquoi ils n’avaient pas mis un chiffre après, style 150 par exemple ( p’tet qu’en faisant la somme entre tous les auteurs et lecteurs, on y arriverait… p’tet pas en fait. ). A la fin du premier texte, j’en suis arrivé à la conclusion ( bon d’accord, mon cerveau a mis longtemps avant de se décider à conclure, un peu comme avec les filles tient ) qu’on ne pouvait mettre aucun chiffre, parce que ce Q.I. là ne se compte pas, car c’est ici de la Qonnerie Intrinsèque. Quoi connerie ça s’écrit pas comme ça, mais si nom di dious j’suis en fac de bio quand même, j’sais anquord aicrire non ? non ? Répondez pas tous en même temps surtout, bande de mécréants. C’est pas ma faute si vous préférez rester dans votre ignorance. Bon, j’en étais où moi, avec toutes vos conneries. Ah, oui, la connerie justement. Mon dieu ce que j’ai ri. Mon pantalon s’en souvient encore, enfin surtout ma mère : »mais t’as besoin de te pisser dessus comme ça, on dirait un gosse. »
« Maieeeeees, arreteeee, j’suis en fac de bioeeeee ( j’crois que je le tiens bien le eeeee.. ) et puis t’as qu’a lire, tu verras pourquoi je me marre. »
Bon ben elle a lu, enfin un peu. Et puis elle est partie, et dix minutes après elle est revenue, une valise à la main. Elle me l’a gentiment tendue et m’a dit de dégager, qu’elle avait honte de moi, que tout le monde se foutait d’elle au boulot. Comme je suis pas chiant, je suis parti avec la valise, très sympa d’ailleurs, bien que pas très causante, et mon exemplaire de Q.I. que j’avais eu le temps de sortir sur ma super imprimante à ruban Xpson ( j’ai pas droit dire la marque, alors faites comme si de rien n’était ) qui fait un bordel à réveiller mes voisins ( pour que vous aussi vous puissiez rigoler à ma private joke, j’habite à coté d’un cimetière, bon laissez tomber ). Donc je suis parti. Enfin pas très loin remarquez, juste chez mon voisin. Non pas les morts, de l’autre coté. Lui vous le connaissez pas. Mais il est très sympa aussi, bien qu’un peu plus vivant que les autres ( les morts quoi, suivez un peu vous êtes énervants à la fin. ). Là j’y ai passé la nuit, et j’ai pu finir de lire mon Q.I.. Et bien grâce à ça j’ai découvert que mon voisin était un con. Mais pas un petit, un vrai de vrai, le gros con de base, bref il a adoré Q.I., il s’est pissé dessus ( c’est bizarre cette réaction quand même, faudra que j’en parle à mon médecin, p’tet qu’il lit Q.I. aussi, quoi que ça m’étonnerait, lui il est con, mais pas pareil). Car grâce à Q.I., le vrai con se découvre, alors que le faux con vole, même si le con dort ( j’aime bien les jeux de mots merdiques. Un grand de ce monde que je ne citerais pas parce que je ne sais plus qui c’est, a dit : les calembours sont des pets de l’esprit. Et bien je dois être sacrement ballonné du cerveau. ). Bref, du coup mon voisin, revenons à nos vaches, m’a fait une proposition des plus honnêtes : mon exemplaire de Q.I. contre sa maison, sa femme, et sa fille. Bon, comme je suis pas vache, je lui ai laissé sa femme ( et puis 30 ans de plus que moi ça fait beaucoup quand même. ) Mais je vous entends déjà crier au sacrilège, me séparer de mon exemplaire de Q.I., qu ‘elle famine. Euh, non, qu’elle infamie. Ouais bon, bref, c’est pas bien quoi. Sauf que moi, et bien j’suis pas con hein, j’suis en fac de bio moi l’oubliez pas, et bien moi j’l’avais ( tiens c’est marrant ces deux apostrophes à la suite, ça fait classe ) en double mon Q.I., j’avais prévu ( enfin c’est surtout ma conne d’imprimante qui me sort toujours deux copies, je sais pas pourquoi, mais chez Xpson, ils disent que ça s’repare plus ces antiquités, que p’tet un musée il en voudrait bien, ou alors un collectionneur, mais qu’il fallait que j’arrête de les faire chier avec ma vieille merde qui fait un boucan du diable. Mais je l’aime moi, me comprendrez-vous un jour, non bien sur, vous êtes au-dessus de la tendresse, vous êtes sans cœur quoi. Salauds. ). Enfin, trêve de digressions, toujours est-il que là, devant vous, mes chers cons que j’aime, je vais faire une déclaration d’amour. Non, pas à mon imprimante, ça elle le sait depuis longtemps. D’ailleurs ma copine commence à me les gonfler sérieux. Soit disant elle dort mal, que les coins de l’imprimante lui rentrent dans le dos, qu’elle en a marre d’être plein d’encre tous les matins. D’ailleurs faudra que je vérifie ça tiens, c’est pas normal qu’elle fuit comme ça ( mais non pas ma copine, même si elle ne va pas tarder à fuir ( oui je sais j’ai l’humour subtil de temps en temps, et j’ouvre une parenthèse dans une parenthèse si je veux, merde, c’est mon texte quand même )). Donc oui, Q.I. je t’aime, grâce à toi je me marre, j’ai découvert que je n’étais pas le seul con sur terre, j’ai récupéré une baraque, une copine (oui parce que c’est la fille de mon voisin…), ma mère ne me regarde plus ( quel bonheur ), mon imprimante jouit à chaque fois qu’elle te sort, bref, MERCI.
Et pour finir, un petit slogan, merdique, « Avec Q.I., la vie vous sourit. » En fait là d’un coup j’ai honte d’avoir écrit un truc aussi pourrit, mais quand on est con, c’est pour la vie, alors autant se marrer. Sur ce, au revoir et à la prochaine.

Ludwig

Bah... de rien !