Requiem en Droit Mineur III :

Le deuxième retour de ma putain de bonne étoile de sa race…

 

Avertissement : comme d’habitude, ce texte sera pour mois un prétexte pour faire subir milles tortures à une représentation virtuelle et tout à fait imaginaire (comme d’habitude, hélas) de certaines personnes. Les membres de Famille de France sont invités à sortir, ainsi que les enfants de moins de 14 ans. Les sacs à vomi sont à droite, la porte à gauche. Merci de votre compréhension.

 

La nuit. D’une chambre anonyme, dans une maison anonyme, s’élèvent des gémissements. Non, bande de porcs, pas ce genre de gémissements !! Pensez plutôt au gémissements façon « Il faut sauver le soldat Ryan », quand un type essaie de ramasser ses poumons, ou qu’un autre cherche sa main droite partout. Je cauchemardais donc. Par deux fois, cette Vieille Pétasse (terme déposé inspiré des « Deux minutes du peuple » ) m’avais pourri mes nuits. Le lundi et le mardi, alors que mon oral était un mercredi.

La première nuit,  je dûs trop pensé au premier oral que j’avais subi avec cette chose : une attente de 6 heures et demi dans un couloir sans fenêtres à côté de la bibliothèque, pour finalement se faire demander si on était déjà venu en cours, rien qu’une fois pour voir… Et donc dans mon cauchemar je reprenais mon siège encore tout chaud, et j’attendais. J’attendais de 8h à 20h30. Sans bouffer ni boire. Simplement attendre et réviser. Niaaaaaaaaarkk !!!! Tel fut mon cri au réveil.

Le deuxième cauchemar m’est curieusement moins clair. Je devais donner de bonnes réponses et la coche me contredisait sans cesse. Et de fait, c’est ce qui m’arriva. Après une épreuve que je qualifie sans honte d’ « honorable », ormis bien sûr quelque petites fautes (mais s’il n’y en avais pas, j’aurais eu 20 !), je m’aperçoit deux semaines après que j’ai 6. Sur 20. Mes cauchemars étaient justifiés. Quel soulagement après qu’on me dise qu’en plus, cette méprisable fille de pute (je déteste cette insulte, c’est pour dire comme je hais la personne en question) qui exige de tous ces étudiants une maîtrise absolue de son cours de 200 pages ne serait-ce que pour avoir la moyenne… cette conne à réussi à me contredire alors que j’avais raison. C’est pas moi qui le dis, c’est un type en Bac +5, alors !! Ok, il est breton, mais quand même ! Et même qu’après vérification, c’était dans son cours…

Et donc me voilou, pendant tout ce triste mois où l’on prépare l’anniversaire de fin de Q.I., à réviser encore et toujours la même matière, plus d’autres à repasser grâce à la même… chose (« personne » sous-entend être humain, c’est pas adapté). Pour ceux qui aiment les choses franches : Corinne Regnaut, prof de Droit des Sociétés à l’Université de Caen et directrice du DJCE (prononcez-le à la bourge : « Direccctrîce du DéJiCéEuuu »), si je peut te foutre une beigne un jour tu vas morfler.

Encore une fois je m’interroge : peut-être est-ce ma nullité intrinsèque qui est à l’origine de mon résultat ? Peut-être que mes 4 jours intensifs de travail (soit plus que mes matières principales !) n’ont-il pas suffit ? Mais il suffit de regarder les résultats d’autres personnes pour me rassurer. Ce déchet de la sous-humanité qui nous sert de profs à oser mettre des 0,5. Ca veut dire quoi ?? Qu’on à dit une demi-chose de bonnes ? C’est pour nous récompenser d’être venus, d’avoir affronter son haleine de cigarillo ?? Même ça ça vaut plus ! De toute façon sur les personnes que j’ai croisé, 100% devait leur rattrapage à cette vieille pute, donc il y a pas de coïncidence, c’est une salope.

Et donc ce soir-là, je m’agitais. Même après deux semaines, mes résultats n’étaient toujours pas digéré, et le spectre de la vieille pute édentée me tourmentait. Et le pire : même dans mes rêves ma politesse légendaire retenait toute déclaration de haine à celle qui l’avait tant méritée… Mon « surmoi » (je crois que c’est ça. Avez-vous déjà oublié tout le programme de philo ??) m’obligeait à rester aimable, et à ne faire aucune allusion à sa notation, ni même à la nuisance provoquée par sa simple existence.

Mais une fois encore, le déclic eu lieu.

Mon esprit se détendit soudain, tandis que je me sentais décoller vers des cieux assombris. Après quelques minutes de trajet, durant lequel je me réhabituais à ma forme démoniaque, j’arrivais en vue du bâtiment. Toujours aussi seule, toujours aussi éventrée, la réplique de l’Université était baignée d’une lueur rouge sang.

Je m’engouffrais dans la brèche du toit, pénétrait ainsi dans le hall où les squelettes de mes anciens professeurs et chargés de TD étaient toujours suspendus (voir le premier Requiem, dans le Q.I. n°10, déjà… comme le temps passe). Ne m’arrêtant que le temps d’uriner sur les dépouilles, je fonçait ensuite dans les couloirs du bâtiment. Je m’enfonçait dans un des couloirs : parquet et murs peints en jaune, quelques touches marrons ici et là, aucune fenêtre… l’environnement parfait pour un oral de rattrapage !! Juste en face de la porte de la bibliothèque, quelques sièges sont installés. Pourtant, à la place de ma cohorte de victime habituelle, il n’y a cette fois-ci qu’une seule silhouette : mince (squelettique plutôt), à l’haleine de cigarillo, elle essaie de se lever à mon approche (je vole toujours en rase-mottes, la classe !). Mais les clous plantés dans sa chaise, et donc dans ses chairs l’empêche de bouger. Et une bonne baffe au passage la calme tout de suite.

Je pénètre dans le bureau de ma victime. Ca pue le cigarillo, alors j’égorge un cochon pour assainir l’atmosphère (c’est une technique bretonne). Maintenant, c’est moi l’examinateur!

Après une attente raisonnable (environ deux jours sans manger ni boire), j’ordonne à la Vieille Pétasse d’entrer. Il lui faut environ 20 minutes pour se détacher de tous les clous, mais je pardonne ce retard en entendant ces cris de douleur. Enfin, elle titube et rentre dans la pièce. Elle s’asseoit… et se prend une grosse baffe dans la gueule. Mes mains de démons étant pourvus de griffes, sa joue est presque arraché. Elle avait qu’à pas tâcher le tapis avec son sang !!

La préparation est comme toujours rapide : je donne à cette sous-merde 10 minutes pour lire les 47 volumes relatant l’histoire de Star Wars. Quoi ?? Qui a dit que c’était nul ? Et inintéressant ?? Et bah comme son cours (même si personnellement je préfère Star Wars) ! De plus, son cours faisait 200 pages, alors pourquoi pas agrandir l’interrogation à 20 000 pages ? Le sujet : l’utilisation de l’escadron Rogue par la Nouvelle République est-elle vraiment optimale ? Je suis trop gentil : la simple mention de la Nouvelle République lui évite un quart des volumes. Evidemment, je me dois de faire un maximum de bruits pendant ces 10 minutes de préparation : je prend donc une de mes profs de cette année (celle qui m’à noté en tirant les cartes) pour lui déchiqueter lentement l’abdomen avec mes griffes. J’espère que les cris empêchent toute concentration ! A la fin du temps imparti, je tranche enfin une artère : un flot sang vient éclabousser la feuille de préparation…

L’infâme ordure se tourne vers moi. Je lui souris de tous mes crocs. Quand elle s’asseoit dans le siège en face de moi, des clous lui transpercent les poignets et les pieds, à la Jésus. Je commence mon interrogation par une question facile :

« Qui fut le leader de l’escadron Rogue à sa création ? »

La victime tremble, gémis… puis me dit « Antilles ». Je suis impressionné, elle à réussi à retenir ce nom sans se tromper. Manque de bol, c’est pas la bonne réponse. Lui saisissant la tête de mes deux mains (toujours aussi griffues, je précise), je l’attire vers le bord du bureau. Je tape une fois, deux fois, trois fois… au bout de dix minutes, j’arrête. Le bord de la table à laissé une grande ouverture sur le front de la vieille pétasse, et son sang doit l’aveugler. Je lui fout une baffe pour la réveiller.

Elle secoue la tête. Je lui dis alors la réponse : « Luke Skywalker lui-même, petite inconsciente !! Vous êtes sûre d’avoir travaillée toute cette année ? D’avoir méritée de vivre ? ». Elle essaye de répondre, l’insolente ! J’utilise alors le Dragon Punch à la Ryu (Street Fighter 2 pour les jeunots.). J’attends qu’elle se décolle du mur pour la réempaler sur sa chaise.

« Allez, je vais quand même vous aider… Quelle rôle joua l’escadron Rogue dans la lutte contre le Grand Amiral Thrawn ? »

Instinctivement, je sens qu’elle va répondre une connerie…

« Bah… Il servait d’escadron de chasse ! »

Mon bureau n’ayant plus de bord (il doit être resté coincé dans la plaie), je ne peut plus faire de punitions frontales. J’utilise donc une méthode Yuuzhan Vong (les méchants des nouveau bouquins Star Wars. Non, je ne suis pas payé par Georges Lucas !! C’est juste qu’ils sont cruels à souhaits, et que je me sens en ce moment très en accord avec leur mode de vie…) : une espèce de luciole que je fourre dans la bouche de la grosse conne en face de moi. Elle essaie de la recracher, mais c trop tard : la luciole s’est déjà dissoute pour intégrer l’organisme hôte. J’observe ma victime lutter contre l’étouffement, puis soudain, elle réussit à respirer. La luciole vient en effet de terminer sa symbiose avec les poumons. Mais un bout de la luciole est toujours resté dans la bouche, et ma vieille pétasse est obligé de respirer par le nez.

Soudain, elle se met à crier. Je rigole de toutes mes dents pointus, car une fois la luciole ayant terminé sa fusion avec l’hôte, elle est encore capable de faire apparaître de nombreuses pointes. Imaginez ces boyaux rongés par la fumée de cigarillo transpercés de parts en parts… à quel bonheur !! Pour augmenter l’intensité, j’aggripe le bout de la luciole qui dépasse encore de la bouche, et tire dessus. A l’intérieur les épines doivent se ballader, ouvrant de larges balafres dans les poumons et touchant sans doute quelques organes vitaux… La Vieille Pétasse ne peut hurler, la luciole obstruant toujours sa bouche.

Puis d’un coup, elle tombe. Oups, j’ai dû toucher le cœur. Pas grave, toute façon l’interro était terminé : je lui met 0,5. Oui c’est méprisant, oui ça vaut même pas le déplacement. Mais ses réponses manquaient de précisions…

 

Sigma08